Le concours Design Zéro Déchet ne peut exister sans ses participants… ni sans les professeurs qui accompagnent les étudiants ! Tout au long de l’année, ils les guident, font appel au Syctom pour organiser des séminaires… Et chaque nouvelle édition est pour eux aussi un challenge !
Un appui au programme pédagogique
Pour cette 8e édition qui vient de s’achever, 31 écoles ont été représentées parmi les participants du concours Design Zéro Déchet. De plus, 32 séminaires d’introduction et ateliers de suivi ont été organisés, à la demande des professeurs référents. Cela représente au total des centaines d’étudiants sensibilisés à la prévention des déchets !
Pour le Syctom, les professeurs sont de véritables partenaires pour diffuser au plus grand nombre les principes de l’écoconception. « Nous participons chaque année depuis trois ans, car ce sont des thématiques qu’il faut aborder aujourd’hui, explique Yves Daubert enseignant en Bachelor Design Global Responsable à l’école Autograf (Paris). « C’est un concours très actuel, qui pose souvent des problématiques concrètes, et nous souhaitons ancrer les projets de nos étudiants dans une réalité sociale, économique, culturelle… C’est d’ailleurs l’une des forces du concours : DZD est plus qu’un simple concours d’idées ».
Faire vivre une expérience aux étudiants
Le concours fait donc partie intégrante du programme de certaines écoles de design. La participation au concours DZD fait même parfois partie de l’évaluation des étudiants. Mais il est aussi l’opportunité de se confronter à une mise en situation concrète du design pour préserver les ressources. « Contribuer à un monde zéro déchet, quoi de plus stimulant pour un.e designer ?, exposent Assia Quétien et Burno Tainturier, enseignantes à LISAA Paris. Ce concours soulève des questions fondamentales sur l’acte de conception. C’est une expérience capitale et mémorable pour des futur.es créateur.trices. »
Marie-Laure Thomas, professeure en Design & Communication du Lycée Saint-Géraud (Aurillac), abonde en ce sens : « le concours a permis de faire vivre à nos étudiants l’expérience globale et complexe d’un projet design d’innovation sociale. En se confrontant à des questionnements, contraintes et engagements tant humains, techniques, conceptuels, qu’éthiques. »
Sans oublier que la participation au concours permet aux étudiants de créer un projet solide qu’ils pourront valoriser dans la suite de leur parcours professionnel. « Tous les ans, on voit des projets vraiment très intéressants, soutient Yves Daubert. Il y a une belle concurrence, on sait que la sélection est parfois difficile… Mais cela permet de faire émerger des projets qui font évoluer les choses, qui trouvent une prolongation dans quelque chose de concret. »