FFBAD & Stade Français : l’interview croisée des partenaires

La Fédération Française de Badminton et le Stade Français Paris Rugby sont les partenaires du concours Design Zéro Déchet 2022. Leurs représentants respectifs, Gautier Nougier et Thomas Lombard, expliquent comment ils intègrent le développement durable dans leurs événements, et ce qu’ils attendent des participants de cette 10e édition.

Photo de Gautier Nougier et Thomas Lombard, représentants de la FFBAD et du Stade Français, partenaires du concours DZD 2022

Quelle est la place de l’événementiel à la FFBAD et au Stade Français ?

Gautier Nougier : « La Fédération Française de Badminton c’est 130 000 licenciés, 2 000 clubs, et un peu plus de 3 500 événements et tournois par an, au niveau local comme international. »

Thomas Lombard : « Le Stade Français est le plus grand club francilien en termes de licenciés. 15 matchs sont organisés ici toute l’année pour l’équipe professionnelle, avec 10 000 personnes qui se déplacent en moyenne. Sans compter les matchs des autres catégories, les événements mis en place dans le cadre de séminaires avec nos entreprises partenaires. Donc au final, on est à peu près sur 150 manifestations à l’année. »

Pourquoi être partenaires du concours Design Zéro Déchet ?

GN : « La Fédération témoigne de 10 ans d’engagement sur le développement durable. Ce partenariat avec le Syctom traduit notre volonté de mobiliser toute la société sur ces sujets, en dehors du mouvement sportif. »

TL : « Pour nous, c’est une cohérence et une continuité par rapport à notre projet de transformation du club sur les cinq prochaines années. Nous sommes d’ailleurs le premier club de rugby à avoir un projet labellisé par l’AFNOR. Ce partenariat s’inscrit dans ce positionnement, et permet de mobiliser tous les acteurs du Stade Français : les joueurs et les joueuses, les jeunes et les salariés. Il faut embarquer tout le monde dans ce mouvement. Plus on pourra avoir d’événements éco-conçus, plus on pourra inciter les gens à prendre conscience des enjeux et plus on aura de chance d’y arriver. »

Comment intégrez-vous le développement durable dans l’organisation de vos événements sportifs ?

GN : « On l’intègre dès le départ, dès la réflexion et l’organisation de l’événement. Notamment grâce à des groupes de pilotage où le développement durable est pris en compte pour nos différents publics : les partenaires, les bénévoles, les joueurs et les spectateurs. On met en place de nombreuses actions distinctes pour ces cibles. Avec un engagement fort auprès des institutionnels. Par exemple la signature de la « charte des 15 engagements » avec le ministère des Sports, et l’obtention du label « Développement durable, le sport s’engage » développé par le Comité national olympique et sportif français. »

TL : « Nous sommes des messagers des changements nécessaires, pour aborder l’avenir avec un peu plus de sérénité. Pour cela on utilise le Stade, les rencontres et les événements pour montrer nos bonnes pratiques ainsi que les projets sur lesquels on est engagé. Je compte sur l’implication au quotidien de tous ceux qui portent le maillot du club pour faire des émules et amener tout le monde vers cette transition nécessaire. »

Quels conseils donneriez-vous aux participants ?

TL : « Au Stade Français nous faisons les choses avec beaucoup de convictions, mais nous sommes un peu comme tout le monde : on prend le changement climatique dans la figure, on essaye de s’adapter… J’ai bien sûr envie qu’on nous fasse rêver, qu’on nous surprenne, mais on a surtout besoin d’aide et de nouveaux outils. Les enfants sont inquiets pour le futur et se posent des questions : en tant qu’adultes, on doit les entendre et apporter des solutions. »

GN : « De notre côté c’est aussi l’innovation qui est importante. On attend également des participants qu’ils prennent en compte l’expérience des spectateurs et des joueurs, les relations avec les partenaires et prestataires du monde sportif. En tout cas, tout regard extérieur est le bienvenu. »

Le Syctom,
l’agence métropolitaine des déchets ménagers

Premier opérateur public européen dans son domaine, le Syctom traite et valorise les déchets produits par les 6 millions d’habitants de 82 villes (Paris et proche banlieue), soit 10 % de la population française. Chaque année, 2,3 millions de tonnes de déchets sont pris en charge dans ses installations. En partenariat avec les acteurs du territoire, il innove au quotidien pour une gestion durable des déchets ménagers. En amont, le Syctom multiplie les actions de prévention et accompagne ses collectivités adhérentes afin de réduire les déchets produits sur leur territoire et de sensibiliser les usagers au tri.